Si vous êtes arrivés sur ce site venant de la page « Eugénie Bastié », vous êtes au bon endroit.
Sinon, vous aurez peut-être aussi envie de consulter cette page qui présente une critique littéraire d’Eugénie Bastié, parue dans Le Figaro du 31 janvier 2024. Dans ce même numéro du Figaro, juste en dessous de l’article d’Eugénie Bastié, figure une critique d’un autre livre (critique écrite par Charles Jaigu).
Aucun des deux articles ne se rapporte à l’Algérie, mais la lecture des deux critiques a relancé cette réflexion continuelle qui hante mon esprit depuis tant d’années sur ce qui, au-delà du sang et des larmes, unit la France et l’Algérie.
Les amitiés de mon enfance et mon adolescence en Algérie, puis celles de l'âge d’homme en Tunisie ont marqué mon existence. Tant et si bien que, quelle que soit mon opinion sur la politique d’immigration de la France, mon point de vue ne peut accepter la vision réductrice de Jean-Luc Mélenchon ni l’intolérance du wokisme. Ni les positions, compréhensibles mais tout aussi réductrices, d’Eric Zemmour.
Avec la lecture des deux articles, ma pensée est revenue sur ce petit fascicule qui était mon livre d’histoire quand j’avais six ans, au cours élémentaire de l’école Jules Ferry, à Tlemcen, en Algérie, en 1952. Avec ce livre, l'École de la République entendait sans doute introduire l'histoire du roman national.
Et je vais maintenant vous dire comment ce roman national a ouvert pour moi les portes de l’amitié, au moins autant (et sans doute plus) que le sentiment d’appartenir à un grand pays.
Que votre opinion sur le roman national soit positive ou défavorable, découvrez l’effet du manuel d'histoire sur un jeune écolier de six ans, en 1952.